La bataille du donjon

Publié le par Laurent de Verneuil

Mes très chers Frères,

Ne voulant plus de lui dans le bureau de l'association GLNF à Paris, le guide pisanien déclare que « L'heure est extrêmement grave ! » (ICI - PDF). Cette contre-offensive est assortie de propositions diverses et variées, les unes plus ubuesques que les autres, vu la situation, mais dont l'une est particulièrement hallucinante : « délocalisation au niveau Provincial des votes nationaux en AG. Pour les comptes consolidés et pour le budget. A ce sujet, je rappelle que nous n'avions qu'1/4 des votants le 4/2 [ndlr : le texte source énnonce le 4/12, mais c'est bien du 4/2 dont il est question, le 4/12 était un dimanche] et... plus de 80% le 16 octobre lors des AG délocalisées... CQFD! » De qui se moque t-on ? Si les 3/4 des votants n'ont pas pu voter, c'est parce que Stifani les en a empêché par des manœuvres dignes de la Corée du Nord (à une grosse différence près : ils n'ont pas été envoyés aux camps de la mort !), qui plus est, la plupart étaient bien là, assis aux rangs des Frères scandaleusement privés du droit de vote.

Mais depuis ce 4 février, rien ne va plus pour le guide pisanien, il semble que sa chance a tourné et les rats ont commencé à quitter le navire, semble t-il : « Le Grand Orateur de la GLNF quitte le navire (lien). » Mais le le Kim de Pisan refuse la démission de Jean-Michel Baloup (« François Stifani refuse la démission du Grand Orateur [lien]). »

Le 9 février, le grand conseil fantôme pond une Brèves, envoyée à tous les Frères, pour affirmer que tout va très bien Madame la marquise : « 9 février 2012, la vie maçonnique suit son cours normal à la GLNF. […] Le Grand Maître est et reste le Grand Maître. »

Selon Pisan, la décision d'interdire le 3e étage au Duce ne serait que la manifestation d’un agacement temporaire et ce 3e étage de Pisan n’a connu ni pose de scellés ni changement de serrures.

Cependant, cependant... Dès le 7 février, il y a des échanges de courriers assez dramatiques. Une fois de plus, le blog La Lumière de F. Koch vient nous apporter un peu plus de lumière justement dans cette affaire.

Voici l'échange de courriers entre les, désormais, belligérants : courriers entre Legrand et Stifani et leurs avocats/représentants respectifs (PDF). Ces lettres ont été publiées dans le cadre de l'article de F. Koch « L'administrateur judiciaire de la GLNF prône la démocratie et critique une bêtise de Stifani. »

Vous remarquerez à la page 4 de ce PDF que Maître Legrand commence à être assez agacée par les manipulations du gourou : « En entendant tous les discours, l'acceptable a été dépassé. » Et ce n'est pas à l'adresse des opposants qu'elle écrit cela.

Elle écrit « Les adhérents de votre association ont manifesté une marque de défiance à l’égard de Monsieur Stifani. »

Elle exprime sa « surprise devant tant d’incohérence, d’absence de prise en compte de l’intérêt général comme aussi du manque de sens des responsabilités et, surtout, de respect des décisions de justice. » Enfin, elle qualifie de « bêtise » l’interprétation faite par F. Stifani du vote sur la résolution n° 9 de l’AG du 4 février.

Vous l'aurez compris, la bataille s'est déplacée dans le donjon même du saigneur.

Affaire à suivre...

Fraternellement,

Epilogue (21.4.2012) : et bien le donjon tient bon...

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