L'AG du 23 juin renvoyée aux calendes grecques

Publié le par Laurent de Verneuil

Mes très chers Frères,

L'information est tombée ce soir via le blog de F. Koch « Stifani table sur un report sine die de l’AG de ratification. »

F. Stifani s’attend à ce que Me Legrand reporte l’AG prévue pour le 23 juin au motif officiel que l’expert-comptable T. Bellot n’est pas prêt à livrer l’audit des comptes pour l’AG.

L’information a été confirmée à F. Koch par J.-M. Baloup lui-même : « Bellot pensait qu’il devait se tenir prêt pour une AG en décembre 2012. »

Toujour selon J.-M. Baloup, « C'est un non-sens maçonnique d’appeler à la non-ratification. D’ailleurs, en 2007, Stifani avait obtenu 76% des voix au SGC puis 93% des voix à l’AG de ratification. C’est aussi un non-sens, car si d’aventure la désignation de François Stifani n’était pas ratifiée par l’AG, le mandat de François Stifani commencé en 2007 se prolongerait. »
Et d'ajouter : « Le SGC n’a pas à être représentatif des loges, comme le collège des cardinaux élisant le pape n’a pas à être représentatif des paroisses. » Habemus Papam !

On ne peut être plus clair : F. Stifani est là jusqu'en 2017. Indéboulonnable, avez-vous dit ? Les vis sont soudées comme celles de la cuve d'un réacteur nucléaire. Sauf accident...

Fraternellement,

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B
<br /> MTCF,<br /> <br /> <br /> Sur le site intranet de la GLNF, dans la rubrique question/réponse, à la FICHE 10 : Quel est le mode de désignation du Grand Maître ? On peut lire que la désignation du<br /> GM par le SGC doit emporter la majorité absolue, soit 50% des voix plus une. Sinon il faut un autre scrutin. FS n'est donc légalement pas le candidat désigné selon nos statuts.<br /> Il est étonnant qu'aucun des avocats de l'opposition ne se soit saisi de cette question. Bien sûre les tenants de la scission dominent pour l'instant le jeu. Les frères de la GLNF n'ont pourtant<br /> pas dit leur dernier mot. Bien fraternellement à tous. Le bucheron.<br /> <br /> "Dans l'Obédience, il y a deux gestions nettement séparées, la gestion maçonnique ou Ordinale et la gestion temporelle ou associative. La désignation du Grand Maître relève de l'Ordre et non de<br /> l'Association qui, en tant que telle, n'intervient jamais dans le choix du Grand Maître. Le Grand Maître est de droit président de l'Association, cette dernière n'étant que le cadre dans lequel<br /> est organisée la Franc-Maçonnerie qui en constitue l'objet.<br /> <br /> L'élection du Grand Maître (comme celle du Vénérable Maître) répond à une mécanique dictée par le maintien de la sérénité, laquelle est nécessaire au bon déroulement de toute cérémonie. Elle ne<br /> saurait s'inspirer par exemple d'un système électoral profane, fondé sur la notion de "parti" donc sur l'idée de partition. Traditionnellement, le Frère le plus apte à diriger l'Ordre est proposé<br /> au scrutin des Frères. Pour que les "débats" risquant d'émailler un tel choix puissent avoir lieu dans un cadre approprié, c'est-à-dire loin du Sacré tout en respectant l'esprit maçonnique, ils<br /> ont lieu au sein d'un "comité" restreint d'hommes représentatifs et réputés pour leur ancienneté, leur expérience, leur sagesse.<br /> En ce qui concerne l'élection du Grand Maître, c'est le Souverain Grand Comité (SGC) qui choisit l'unique candidat à présenter aux Frères.<br /> <br /> Comment cela se passe-t-il ?<br /> Le Grand Maître ouvre généralement les débats en présentant le Frère qui, selon son lui, est le plus apte à lui succéder. Il demande ensuite au SGC s'il y a d'autres candidats,<br /> membres du Souverain Grand Comité. Une fois les candidatures exprimées, on passe au scrutin. Celui-ci est secret et a lieu à la majorité simple, ce qui veut dire que le dépouillement élimine de<br /> fait tout bulletin blanc ou nul, pour ne retenir que les suffrages en faveur des candidats déclarés.<br /> Si l'un des candidats obtient 50% de ces suffrages + 1 voix (ce qui est forcément le cas s'il n'y a qu'un ou deux<br /> candidats), il est désigné. Si ce n'est pas le cas, on doit procéder à un deuxième scrutin en éliminant le candidat ayant obtenu le plus faible nombre de voix, et ainsi de<br /> suite.<br /> En définitive, le candidat désigné officiellement (celui qui aura obtenu plus de la moitié des voix) sera celui que le SGC présentera alors d'une seule voix aux suffrages des Frères.<br /> Puis, les Frères, en Assemblée de Grande Loge, procèdent à l'élection proprement dite du Grand Maître. En ayant un seul candidat pour qui ils peuvent voter par oui ou par non, on peut parler de<br /> ratification pour qualifier cette élection, laquelle a lieu également à scrutin secret et à la majorité simple. Enfin, si le "non" l'emportait, le SGC devrait se réunir pour délibérer sur la<br /> question et proposer un autre candidat.<br /> <br /> Ce mode de désignation, au-delà de la reconnaissance des mérites, est de nature à éviter toute forme de campagne "électorale" propice à favoriser la division. La mise en place d'un autre système<br /> d'élection, effectué non plus dans le cadre maçonnique, mais dans un cadre civil, serait de nature à altérer les modes de fonctionnement traditionnel et régulier qui nous gouvernent.<br /> <br /> Le mode de désignation rappelé ci-dessus ne fait pas stricto sensu partie des principes de régularité ou de reconnaissance. Il s'inscrit, pour ce qui est de la GLNF, dans une logique coutumière à<br /> l'instar de ce qui se vit dans les Loges à l'occasion de la désignation de son futur Vénérable Maître.<br /> On observe que les qualités maçonniques et les gages donnés dans l'exercice des plateaux d'officier jouent un rôle déterminant.<br /> Les modalités de désignation du Grand Maître, dans les Grandes Loges régulières, varient selon leur taille, leurs réalités historiques ou socioculturelles. "<br />
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L
<br /> <br /> Mon Frère, tu as très certainement raison, mais le problème pour cette élection-là en particulier, est que le juge a décidé la veille du vote que<br /> le SGC devait procéder à un vote à un tour. Donc unique, puisque Me Legrand voulait organiser une élection à deux tours et donc le premier arrivé<br /> en tête remporte l'élection, à défaut de toute autre instruction de la part du juge. Diabolique, non ? On peut tenter de lancer une procédure pour annulation du vote en s'appuyant sur le texte<br /> que tu viens de publier et qui est très intéressant, mais qui va la financer (FMR s'est ruiné sur les procédures depuis deux ans), quand aboutira t-elle (la procédure concernant l'AG du 16<br /> octobre 2010 n'est toujours pas terminée et celle pour annuler l'AG de février n'est même pas instruite), puis Stifani fera appel, il ira en cassation.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Vivement la GLAMF !!!<br /> <br /> <br /> Ces individus sont vraiment............................... La politesse m'empêche l'énumération d'une très longue série de noms d'oiseaux !!!<br /> <br /> <br /> En résumé, c'est bien pire que pitoyable !!!<br />
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L
<br /> <br /> C'est une machine infernale bien huillée, avec des règles de fonctionnement diaboliques et irréfragables. Stupéfiant !<br /> <br /> <br /> <br />